Sira, l’Espagnole vivant l’Erasmus à la française

Sira, l’Espagnole vivant l’Erasmus à la française

Partir en mobilité internationale en trois actes.

Acte 1. L’aventure commence.

La première fois que j’ai entendu parler d’Erasmus, c’était durant ma deuxième année à la fac. Après avoir fait deux ans de psycho en anglais dans une université espagnole (bah  oui, les cursus bilingues, il faut en profiter !), j’ai eu l’opportunité de partir ailleurs. Personne ne m’avait expliqué ce qu’était Erasmus mais on le découvre assez rapidement. Ainsi, je suis partie pour deux semestres à Strasbourg. Je me rappelle encore ce premier après-midi à la Taverne Française : des étudiants venant de tous les coins de la Terre, tous réunis autour de drapeaux, des verres et sourires. Une chose que personne ne nous apprend sur la mobilité, c’est que nous y arrivons tous très seuls. Et comme nous sommes seuls, nous sommes à la recherche d’amitiés à nouer. Alors, notre point fort est le sourire et les bonnes intentions. Voilà, tout le monde essaye de son mieux. Nous sommes les meilleures versions de nous-mêmes.

L’expérience Erasmus devient, la plupart du temps, la meilleure année de ta vie. Mais oui, il faut étudier, il faut passer des examens, il faut se battre avec ce vocabulaire infernal et la grammaire française (toujours en gardant nos accents, bien évidemment !). Cependant, c’est l’année de ta vie. Les amis que tu rencontres restent pour toujours, les rencontres que tu fais restent des amis.

Acte 2. Il ne faut pas s’arrêter ici.  

Le retour d’Erasmus est un des moments les plus durs. Pour cela, quoi de mieux que de repartir. Cette fois-ci, à titre individuel, j’ai envoyé mes valises et ma propre personne dans la ville la plus chouette de France. Dijon a été une étape de changement. Après une année en tant qu’étudiante internationale, j’ai décidé de changer de camp : devenir ESNer. ESN, cette « petite » association qui nous fournit des informations, de l’aide, du soulagement, des sourires et de la joie « festive ». Quand on se retrouve de ce côté de la barrière, les consignes se transforment mais le but reste le même : vivre la  mobilité, vivre en bougeant (« Que el ritmo no pare ! »). Cela peu faire peur de voir le grand engrenage qui fait fonctionner la vie de l’étudiant international. Mais cette expérience vaut le coup. Peu importe la course contre la montre et le stress : à la fin de la journée, nous sommes ravis de faire partie de cette joyeuse folie.

Acte 3. Qui a dit que cette aventure se terminait ici ?

La mobilité a un côté « addictif ». Et voilà, mes valises sont presque remplies pour repartir faire un stage professionnel à Londres.

Voilà, nous avons mille et une opportunités pour partir, échanger et être mobiles. Le reste, ce ne sont que des excuses !

Temoignages